Confier son sort à une voiture connectée (ou totalement autonome), ce n’est pas gagné. Un sondage réalisé par OpinionWay est à ce titre révélateur.
Si les nouveaux modèles de voitures intègrent déjà des fonctionnalités connectées et autres aides à la conduite, lesquelles devraient permettre, à terme, de se diriger sans le secours d’un conducteur, la confiance aveugle aux systèmes de conduite automatique passera sans aucun doute par une profonde révolution des mentalités. Imaginez, abandonner les pédales d’accélérateur et de frein, mais aussi le volant, à l’ordinateur. Les réfractaires sont encore nombreux, même lorsqu’il s’agit simplement d’oublier la pédale d’embrayage et le levier de vitesse ! Un sondage réalisé par OpinionWay auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes est à ce titre révélateur.
Davantage de risques de dysfonctionnement
Les équipements les plus désirés des Français restent le bon vieux GPS (64 %), la caméra de recul (61 %), l’appel des secours en cas d’accident (50 %), l’avertisseur d’obstacles (47 %), les indicateurs de maintenance du véhicule (46 %) et, seulement ensuite, les indicateurs d’aide à la conduite (37 %). Au passage, 28 % des personnes interrogées souhaiteraient disposer du Wi-Fi, un chiffre qui passe à 40 % chez les 18-24 ans. À l’inverse 81 % de ces mêmes personnes pensent que les voitures connectées présentent davantage de risques de dysfonctionnement que les voitures classiques. Et près de la moitié (45 %) affirment qu’au moment d’acheter une voiture, leur choix se portera plutôt sur des modèles équipés de peu d’objets connectés, quitte à en acheter plus tard si le besoin s’en fait sentir. Seulement 19 % sont prêts à acheter un véhicule avec beaucoup d’accessoires connectés (un peu plus cher il est vrai), un chiffre qui grimpe à 31 % chez les 18-24 ans.
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